Des vies en parallèle
STEPHANE GERVIER
Patron-pêcheur à Quiberon
Il a une petite dizaine d’années lorsqu’il commence sa vie de marin : à la sortie de l’école, pendant les vacances scolaires, il vogue sur le bateau de son oncle. À 14 ans, il intègre le lycée maritime et aquacole d’Étel. Mousse à 16 ans, matelot à 18, Stéphane Gervier passe ensuite sa capacité (brevet de commandement) afin de devenir commandant, d’abord par intérim, puis sur son propre bateau, à Quiberon, en 2003. Cet amoureux de la mer avoue une autre passion : sa maison de campagne, où il passe une grande partie de ses week-ends.
FRANCK DUCHATEAU
Conseiller du Crédit Maritime à l’agence de Quiberon
À 42 ans, Franck Duchateau fête ses 20 ans de carrière dans la banque, dont 18 ans au Crédit Maritime. Arrivé en 1999 à l’agence du Croisic, il y passe trois ans, avant d’intégrer en 2002 l’agence de Quiberon. Quand il rejoint le Crédit Maritime, il découvre le monde de la mer et des pêcheurs. Depuis, il compte parmi sa clientèle la plupart des pêcheurs de Quiberon et des îles alentour… mais aussi des clients particuliers et des artisans commerçants.
Qu’est-ce qui vous a plu dans le Crédit Maritime ?
« Je connais Franck depuis qu’il est arrivé au Crédit Maritime. J’y suis moi-même depuis l’âge de 16 ans ! C’est mon grand-père, qui m’avait ouvert un compte. Le Crédit Maritime, c’est la banque des pêcheurs. Et j’y suis resté parce qu’à chaque coup dur, ils ont toujours été là pour me suivre. Franck, je l’engueule, par exemple, quand il me demande des papiers, mais je m’entends très bien avec lui. Et il m’a accompagné depuis l’acquisition de mon premier bateau, en 2003. Depuis, j’en ai acheté d’autres : un en 2009, celui sur lequel je travaille aujourd’hui ; Le Benodric, acheté en 2011 ; et un autre à venir en 2018. Franck a répondu présent, aussi, pour mes projets personnels, ma résidence principale et notre petite maison de campagne, où je passe une bonne partie de mes week-ends. »
En quoi le Crédit Maritime est-il différent des autres banques ?
« Je n’ai jamais eu que cette banque-là, je ne suis jamais allé voir ailleurs. Chacun ses habitudes ! Je pense que c’est une banque qui accompagne bien ses clients.«
Qu’est-ce qui rend cette histoire si particulière ?
« Avec Franck, on a le même âge, on se connaît bien, on se parle franchement. C’est une relation honnête, et c’est vraiment agréable. Si je ne suis pas content, je le lui dis, sans prendre de gants. Et je sais que, de son côté, il fait pareil. »
Qu’est-ce qui vous a plu dans le projet de Stéphane Gervier ?
« Stéphane est client du Crédit Maritime depuis 1991, donc bien avant mon arrivée à l’agence de Quiberon. Je l’ai aidé à financer son premier bateau en 2003. Depuis, je l’accompagne dans tous ses projets, professionnels et personnels. Aujourd’hui, il achève la construction de son quatrième bateau. L’achat d’un bateau est très lourd. Je sais qu’il a souhaité investir maintenant, en prévision du jour où son fils prendra la relève. Il veut lui donner la chance de commencer avec un bon outil de travail.«
En quoi cela fait-il avancer le territoire ?
« Stéphane incarne les vraies valeurs de la pêche, qu’il enseigne à son fils : courage, persévérance, entraide et solidarité. Pour moi, c’est une figure du patrimoine local. Passionné, il sait aider ceux qui en ont besoin, se montrer disponible et transmettre son métier, comme on le lui a transmis. Il est très apprécié et j’ai beaucoup de respect pour lui.«
Qu’est-ce qui rend cette histoire si particulière ?
« Dès le départ, nous avons su instaurer une relation de confiance, que j’apprécie particulièrement. C’est un passionné, un mordu de travail. Mais tout grand gaillard qu’il est, il a parfois besoin que je valide ses choix : ça le rassure. Il est ambitieux et met tout en œuvre pour réussir ce qu’il entreprend. J’aime le personnage, nous partageons des moments de complicité, nous avons le même âge, nous vivons les choses en même temps et, professionnellement, nous avons évolué ensemble.«
2003 : C’est l’année de l’achat de mon premier bateau. J’étais jeune et souvent à découvert… À l’époque, on partait 20 jours en mer et, quand on rentrait, on faisait la fête, et on dépensait sans compter. Malgré tout, Franck m’a fait confiance !
Stéphane Gervier